Gilles Gelebart, 37 ans, Cédant FUSACQ Chef d'entreprise d'une société située à Brest (29) qu'il avait crée en 1994, Gilles Gelebart souhaitait vendre. Une demande d'intermédiation sur Fusacq lui a permis de trouver un intermédiaire pour l'accompagner dans sa cession. |
" J’ai choisi le projet qui me semblait le plus intéressant pour le futur de la société et de mes salariés "
FUSACQ : Pouvez-vous nous présenter la société Finestra ? Gilles Gelebart : Finestra est une société spécialisée dans la vente et pose de menuiserie PVC, bois et aluminium. Nos clients sont essentiellement des particuliers et le chiffre d’affaires est de l’ordre de 1100 K€. L’équipe est composée de 8 collaborateurs : 1 commercial, 2 assistantes, 5 poseurs. Quel est l’historique de Finestra ? J’ai créé la société en 1994. J’avais à l’époque 25 ans et je souhaitais me mettre à mon compte. Mon père était artisan menuisier charpentier et m’a poussé à me lancer dans cette activité. Il m’a permis d’apprendre rapidement le métier. Mon banquier m’a prêté 80000 francs pour acheter un fourgon et l’aventure à pu démarrer. Seul au début, puis en utilisant de la sous-traitance, et au fur et à mesure en structurant la société. Pour quelle raison avez vous vendu votre société ? 12 ans après la création de Finestra j’avais Besoin d’un nouveau challenge, de me remettre en question. De plus, même si la société marchait bien, la contrainte de gestion de l’équipe et les responsabilités devenaient trop pesantes au quotidien pour quelqu’un qui n’est pas un manager dans l’âme. Je pense qu’il est beaucoup plus difficile de gérer 15 personnes que 200, car dans une TPE, vous n’avez pas de management intermédiaire à qui déléguer… Combien de temps avez-vous mis pour vendre votre entreprise ? 1 an entre les premières démarches et la vente effective. J’ai contacté Fusacq en mars qui m’a proposé son service de Demande d’Intermédiation afin de trouver un intermédiaire pour m’accompagner dans mon opération. J’ai ainsi rencontré le cabinet Stevimmac spécialisé en reprise – transmission d’entreprise avec qui j’ai signé un mandat en avril et qui m’a présenté le repreneur définitif au mois de décembre. Nous sommes tombés d’accord sur le principe fin janvier et la vente a été signée en avril. Quel type de repreneur recherchiez-vous ? Qu’attendiez-vous de lui ? Etant donné le profil de ma société, ma recherche était essentiellement portée sur des repreneurs personnes physiques. Evidemment, le prix proposé était important et conditionnait essentiellement le choix du repreneur. Néanmoins, à valorisation équivalente, j’ai choisi le projet qui me semblait le plus intéressant pour le futur de la société et de mes salariés. Un autre repreneur voyait essentiellement la société à travers ses liasses fiscales et oubliait l’aspect métier qui me semblait primordial. Pouvez-vous nous raconter la prise de contact ? Le premier rendez-vous s’est effectué dans les locaux de la société. Je lui ai présenté les bureaux, l’entreprise en général. J’ai essayé d’être clair et de ne rien cacher, même les points faibles. | ||||
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Quand avez-vous informé vos salariés ? Comment ont-ils reçu la nouvelle ? J’ai annoncé la nouvelle après avoir signé le protocole, soit 3 semaines avant la vente effective. Quels conseils donneriez vous aux cédants et aux repreneurs ? Le cédant doit bien préparer son départ. Je m’étais préparer depuis quelques temps afin de proposer à l’acquéreur une société où je n’étais plus indispensable. J’avais commencé à déléguer et mes employés étaient préparés à me succéder dans mes taches quotidiennes. Qu’allez vous faire maintenant ? J’avais déjà créé avant la cession une autre société de promotion immobilière afin de préparer ma reconversion. J’ai donc pu rebondir immédiatement sur ce nouveau projet ! |