Le groupe John Cockerill, acteur international de la transition énergétique, annonce avoir manifesté son intérêt pour la reprise des activités du producteur français d’électrolyseurs McPhy, actuellement en difficulté.

Cette démarche intervient dans le cadre de la procédure de consultation et de l’appel d’offres ouverts le 10 avril 2025 par le tribunal de commerce de Belfort, où se situe la gigafactory de McPhy. La date limite de dépôt des offres est fixée au 9 mai 2025.

Une ambition forte dans l’hydrogène vert
Engagé depuis plus de 20 ans dans le développement de technologies liées à l’hydrogène vert, John Cockerill poursuit sa stratégie de croissance mondiale. Le groupe opère une chaîne de production intégrée : les cellules d’électrolyseurs sont fabriquées à Aspach (Alsace), puis assemblées à Seraing (Belgique).

« Nos usines sont pleinement opérationnelles. Nous avons d’ores et déjà vendu 680 MW d’électrolyseurs sur un marché mondial estimé à 2,8 GW », souligne Julien Marique, directeur de la communication externe de John Cockerill.

Une stratégie globale, à ancrage local
Présent dans de nombreuses régions du monde – Europe, Inde, États-Unis, Vietnam, Émirats arabes unis – le groupe mise sur une production localisée pour répondre aux enjeux logistiques et industriels de la filière hydrogène. En février dernier, la construction du projet Hyoffwind (25 MW) a démarré à Zeebruges.

Malgré les défis que rencontre actuellement le secteur, notamment en Europe, John Cockerill reste convaincu du potentiel stratégique de l’hydrogène vert et poursuit activement ses projets industriels, tout en étudiant avec attention les opportunités de consolidation du marché.

Aucune déclaration supplémentaire ne sera faite à ce stade sur le dossier McPhy.




Source : Fusacq