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Le groupe américain TAPESTRY renonce à
racheter CAPRI

Vendredi 15 Novembre 2024 à 08h00

Le groupe américain TAPESTRY renonce à racheter CAPRI


Tapestry abandonne son projet de rachat de Capri après un blocage judiciaire
Le groupe américain de prêt-à-porter multimarques Tapestry a annoncé jeudi qu'il renonçait à racheter son concurrent Capri, suite au blocage de cette fusion par une juge fédérale fin octobre.

Une fusion prometteuse stoppée
Ce projet visait à créer un géant de la mode en ajoutant des marques emblématiques comme Michael Kors et Versace au portefeuille de Tapestry, qui détient déjà Coach, Kate Spade et Stuart Weitzman. Cependant, l'Autorité américaine de la concurrence, la FTC, a saisi la justice pour empêcher cette fusion, ce qui a été couronné de succès.

Les raisons du blocage
Dans son jugement, la magistrate fédérale de Manhattan, Jennifer Rochon, a souligné que cette fusion supprimerait la concurrence directe entre Tapestry et Capri, réduisant ainsi le niveau de concurrence sur le marché. Elle a également noté qu'il existait des preuves indiquant que cette union nuirait à la concurrence, en particulier sur le marché des sacs à main de luxe d'entrée de gamme.

Les conséquences sur le marché
Tapestry avait initialement prévu de faire appel de la décision, mais a finalement décidé de renoncer, arguant que l'issue de la procédure était incertaine et peu probable avant la date butoir fixée au 10 février 2025. Le projet, qui avait été annoncé en août 2023, prévoyait une transaction de 8,5 milliards de dollars pour acquérir Capri et ses marques.

Réactions du marché
Les investisseurs ont réagi positivement à l'annonce de Tapestry, faisant grimper son action de plus de 8% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York. En revanche, l'action de Capri a chuté de plus de 5%.

Cette décision met en lumière la vigilance accrue des régulateurs face aux fusions dans l'industrie de la mode, un domaine où de telles opérations sont généralement rares. Le marché du prêt-à-porter et de la maroquinerie reste jugé très éclaté, sans qu'une marque ou un groupe ne menace la concurrence.




Source : Fusacq









Source : Fusacq