
Vendredi 11 Octobre 2024 à 08h00
Le géant des produits d'hygiène UNILEVER annonce la cession de ses actifs en Russie
Le géant britannique des biens de consommation Unilever a annoncé ce jeudi la vente de ses actifs en Russie à Arnest Group, le plus grand fabricant russe de cosmétiques, d’articles ménagers et d’emballages métalliques. Cette décision intervient après de vives critiques de Kiev et d’ONG sur la présence continue de l’entreprise en Russie depuis le début du conflit en Ukraine.
Détails de la transaction :
Cession complète : L’accord inclut toutes les activités d’Unilever en Russie, ainsi que quatre usines dans le pays.
Inclusion de la Biélorussie : Les activités d’Unilever en Biélorussie sont également concernées par cette vente.
Adaptations préalables : La préparation à la vente a impliqué la séparation des plateformes informatiques, des chaînes d’approvisionnement et la conversion des marques en cyrillique.
Montant non divulgué : Le montant de la transaction reste confidentiel.
Contexte :
Critiques internationales :
En juillet 2023, Unilever avait été inscrit sur la liste ukrainienne des "sponsors internationaux de la guerre" pour son maintien en Russie.
Les multinationales figurant sur cette liste, telles que Mondelez ou Leroy-Merlin, sont accusées de contribuer indirectement à l’effort de guerre russe via les impôts et taxes versés dans le pays.
Impact financier :
Le marché russe représentait environ 1% du bénéfice net d’Unilever en 2023, estimé à 6,5 milliards d’euros (en baisse de 15 %).
Selon une estimation de la Kyiv School of Economics, Unilever aurait payé au moins 331 millions de dollars de taxes en 2022 en Russie.
Réactions et implications :
Condamnation de la guerre : Le PDG Hein Schumacher a réaffirmé la position d’Unilever contre la guerre en Ukraine.
Promesses non tenues ? Malgré des déclarations initiales sur la suspension d’importations, d’exportations et de publicités en Russie, Unilever continuait à y opérer localement avec environ 3.000 employés.
Arnest Group : Cette acquisition renforce la position de l’entreprise russe sur le marché des biens de consommation et pourrait s’inscrire dans une stratégie visant à réduire la dépendance aux acteurs étrangers.
Conclusion :
La cession des activités russes marque une étape importante pour Unilever, qui rejoint d’autres multinationales dans leur retrait du pays. Cependant, cette sortie pourrait ne pas apaiser totalement les critiques concernant les contributions financières indirectes au gouvernement russe avant la vente.
Source : Fusacq
Détails de la transaction :
Cession complète : L’accord inclut toutes les activités d’Unilever en Russie, ainsi que quatre usines dans le pays.
Inclusion de la Biélorussie : Les activités d’Unilever en Biélorussie sont également concernées par cette vente.
Adaptations préalables : La préparation à la vente a impliqué la séparation des plateformes informatiques, des chaînes d’approvisionnement et la conversion des marques en cyrillique.
Montant non divulgué : Le montant de la transaction reste confidentiel.
Contexte :
Critiques internationales :
En juillet 2023, Unilever avait été inscrit sur la liste ukrainienne des "sponsors internationaux de la guerre" pour son maintien en Russie.
Les multinationales figurant sur cette liste, telles que Mondelez ou Leroy-Merlin, sont accusées de contribuer indirectement à l’effort de guerre russe via les impôts et taxes versés dans le pays.
Impact financier :
Le marché russe représentait environ 1% du bénéfice net d’Unilever en 2023, estimé à 6,5 milliards d’euros (en baisse de 15 %).
Selon une estimation de la Kyiv School of Economics, Unilever aurait payé au moins 331 millions de dollars de taxes en 2022 en Russie.
Réactions et implications :
Condamnation de la guerre : Le PDG Hein Schumacher a réaffirmé la position d’Unilever contre la guerre en Ukraine.
Promesses non tenues ? Malgré des déclarations initiales sur la suspension d’importations, d’exportations et de publicités en Russie, Unilever continuait à y opérer localement avec environ 3.000 employés.
Arnest Group : Cette acquisition renforce la position de l’entreprise russe sur le marché des biens de consommation et pourrait s’inscrire dans une stratégie visant à réduire la dépendance aux acteurs étrangers.
Conclusion :
La cession des activités russes marque une étape importante pour Unilever, qui rejoint d’autres multinationales dans leur retrait du pays. Cependant, cette sortie pourrait ne pas apaiser totalement les critiques concernant les contributions financières indirectes au gouvernement russe avant la vente.
Source : Fusacq