
Jeudi 18 Septembre 2025 à 10h00
La start-up GENOMINES collecte 38 M€ pour révolutionner l’extraction du nickel grâce aux plantes
La start-up française Genomines annonce une levée de fonds de 45 millions de dollars, dont 8 millions en financement non-dilutif, pour accélérer le développement de sa technologie de phytoextraction appliquée au nickel, métal stratégique pour la fabrication des batteries lithium-ion et la transition énergétique.
Ce tour de table est mené par The Engine Ventures (fonds du MIT) et Forbion BioEconomy, avec la participation de DeepTech et Climate Fonds, Wind, Lowercarbon Capital, Entrepreneurs First, Hyundai, AlphaTech Investment Group, Prospect Innovation, Elemental Excelerator, Raise Phiture et Salida BV.
Fondée par Fabien Koutchekian et Dali Rashid, docteur en biotechnologie et génétique végétale, Genomines mise sur des plantes dites hyperaccumulatrices, capables d’absorber et de concentrer naturellement le nickel contenu dans les sols. Améliorées génétiquement, ces plantes atteignent jusqu’à 7 % de concentration en métal, permettant une extraction plus rapide, plus respectueuse de l’environnement et économiquement compétitive par rapport au minage traditionnel.
Avec trois sites expérimentaux en Afrique du Sud, la jeune pousse prépare désormais le passage à l’échelle industrielle. Les fonds levés financeront l’acquisition de matériel agricole, l’amélioration de la propagation des plantes, ainsi que le recrutement de nouveaux talents.
« Nous transformons une industrie cyclique, à faible marge, polluante et très capitalistique, mais essentielle pour les trente prochaines années », souligne Olivier Mougenot, associé chez Wind.
Outre la mise en place de projets « en kit » destinés aux développeurs agricoles et énergétiques, Genomines a déjà initié des partenariats stratégiques avec l’industrie automobile, dont Hyundai Motor Group et Jaguar Land Rover, afin de sécuriser l’approvisionnement en nickel indispensable à la production de véhicules électriques.
Cette levée de fonds intervient dans un contexte où la demande mondiale de nickel explose, alors que sa production massive, notamment en Indonésie, entraîne des conséquences environnementales considérables. Avec son approche unique, Genomines ambitionne de s’imposer comme un acteur incontournable d’une production durable et compétitive de nickel au service de la transition énergétique.
À propos de Genomines :
Genomines est une start-up française spécialisée dans la phytoextraction des métaux. En s’appuyant sur la biotechnologie et l’amélioration génétique des plantes hyperaccumulatrices, elle développe une alternative durable au minage traditionnel du nickel, métal clé des batteries lithium-ion.
Source : Fusacq
Ce tour de table est mené par The Engine Ventures (fonds du MIT) et Forbion BioEconomy, avec la participation de DeepTech et Climate Fonds, Wind, Lowercarbon Capital, Entrepreneurs First, Hyundai, AlphaTech Investment Group, Prospect Innovation, Elemental Excelerator, Raise Phiture et Salida BV.
Fondée par Fabien Koutchekian et Dali Rashid, docteur en biotechnologie et génétique végétale, Genomines mise sur des plantes dites hyperaccumulatrices, capables d’absorber et de concentrer naturellement le nickel contenu dans les sols. Améliorées génétiquement, ces plantes atteignent jusqu’à 7 % de concentration en métal, permettant une extraction plus rapide, plus respectueuse de l’environnement et économiquement compétitive par rapport au minage traditionnel.
Avec trois sites expérimentaux en Afrique du Sud, la jeune pousse prépare désormais le passage à l’échelle industrielle. Les fonds levés financeront l’acquisition de matériel agricole, l’amélioration de la propagation des plantes, ainsi que le recrutement de nouveaux talents.
« Nous transformons une industrie cyclique, à faible marge, polluante et très capitalistique, mais essentielle pour les trente prochaines années », souligne Olivier Mougenot, associé chez Wind.
Outre la mise en place de projets « en kit » destinés aux développeurs agricoles et énergétiques, Genomines a déjà initié des partenariats stratégiques avec l’industrie automobile, dont Hyundai Motor Group et Jaguar Land Rover, afin de sécuriser l’approvisionnement en nickel indispensable à la production de véhicules électriques.
Cette levée de fonds intervient dans un contexte où la demande mondiale de nickel explose, alors que sa production massive, notamment en Indonésie, entraîne des conséquences environnementales considérables. Avec son approche unique, Genomines ambitionne de s’imposer comme un acteur incontournable d’une production durable et compétitive de nickel au service de la transition énergétique.
À propos de Genomines :
Genomines est une start-up française spécialisée dans la phytoextraction des métaux. En s’appuyant sur la biotechnologie et l’amélioration génétique des plantes hyperaccumulatrices, elle développe une alternative durable au minage traditionnel du nickel, métal clé des batteries lithium-ion.
Source : Fusacq
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