
Jeudi 02 Janvier 2025 à 16h46
EDITIS finalise l'acquisition de DELCOURT
Cette opération va consolider la position du groupe Editis dans le secteur de la bande dessinée
Après une première cession de 49 % des parts au fonds d'investissement Florac en 2018, une évolution était attendue pour les Éditions Delcourt.
Récemment, un mandat a été confié à la Banque Rothschild pour négocier la vente de 100 % du capital. Parmi les intéressés, figuraient notamment Hachette, sous contrôle de Vincent Bolloré, et Editis, récemment acquis par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Finalement, un communiqué a confirmé l’entrée en négociations exclusives avec Kretinsky pour une transaction estimée à environ 100 millions d’euros. Cet accord reste conditionné à l’approbation des autorités européennes de la concurrence et à la consultation des représentants du personnel des deux entités, un processus pouvant prendre plusieurs semaines.
Pour Editis, cette acquisition consoliderait son positionnement dans le secteur de la bande dessinée, l’un des segments les plus dynamiques du marché du livre en France, en intégrant un acteur réputé comme Delcourt. Cette opération pourrait également entraîner un changement de distributeur, le groupe Delcourt contrôlant actuellement sa propre diffusion via Delsol et étant distribué par Hachette.
Guy Delcourt, fondateur des éditions éponymes, justifie cette vente par l'absence de succession familiale. « Aucun de mes enfants n’a souhaité reprendre l’entreprise, et c’est parfaitement compréhensible. J’ai toujours vu cette maison comme une aventure personnelle », explique-t-il. À 66 ans, il considère le moment opportun pour organiser cette transition tout en restant à la tête de l’entreprise. Delcourt se réjouit par ailleurs de s’allier à Interforum, le puissant distributeur d’Editis, ce qui, selon lui, bénéficiera aux auteurs et salariés de la maison.
Florac, après six ans d’investissement, visait logiquement une sortie du capital. Guy Delcourt s’attendait à cette évolution, indiquant que la cession initiale de 49 % constituait déjà une première étape.
Pour Editis, piloté par Denis Olivennes, conseiller de Daniel Kretinsky, ce rapprochement renforce son catalogue déjà impressionnant de maisons prestigieuses (Nathan, Robert Laffont, XO, etc.) et de plus de 37 000 titres. Le groupe Delcourt, avec des succès comme Les Légendaires, Walking Dead ou encore Blagues de Toto, un chiffre d’affaires annuel d’environ 105 millions d’euros et 10 000 titres en catalogue, représente un acteur clé de la BD en France.
Cette acquisition s’inscrit dans une stratégie de diversification et de consolidation pour Editis, qui pourra compter sur l’expertise et la vision d’un éditeur ayant su maintenir son entreprise à un haut niveau tout en explorant de nouveaux formats comme les webtoons.
Source : Communiqué de presse
Récemment, un mandat a été confié à la Banque Rothschild pour négocier la vente de 100 % du capital. Parmi les intéressés, figuraient notamment Hachette, sous contrôle de Vincent Bolloré, et Editis, récemment acquis par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Finalement, un communiqué a confirmé l’entrée en négociations exclusives avec Kretinsky pour une transaction estimée à environ 100 millions d’euros. Cet accord reste conditionné à l’approbation des autorités européennes de la concurrence et à la consultation des représentants du personnel des deux entités, un processus pouvant prendre plusieurs semaines.
Pour Editis, cette acquisition consoliderait son positionnement dans le secteur de la bande dessinée, l’un des segments les plus dynamiques du marché du livre en France, en intégrant un acteur réputé comme Delcourt. Cette opération pourrait également entraîner un changement de distributeur, le groupe Delcourt contrôlant actuellement sa propre diffusion via Delsol et étant distribué par Hachette.
Guy Delcourt, fondateur des éditions éponymes, justifie cette vente par l'absence de succession familiale. « Aucun de mes enfants n’a souhaité reprendre l’entreprise, et c’est parfaitement compréhensible. J’ai toujours vu cette maison comme une aventure personnelle », explique-t-il. À 66 ans, il considère le moment opportun pour organiser cette transition tout en restant à la tête de l’entreprise. Delcourt se réjouit par ailleurs de s’allier à Interforum, le puissant distributeur d’Editis, ce qui, selon lui, bénéficiera aux auteurs et salariés de la maison.
Florac, après six ans d’investissement, visait logiquement une sortie du capital. Guy Delcourt s’attendait à cette évolution, indiquant que la cession initiale de 49 % constituait déjà une première étape.
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Source : Communiqué de presse
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