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Bernard ARNAULT en négociations pour
racheter L'OPINION et L'AGEFI

Mardi 21 Janvier 2025 à 09h00

Bernard ARNAULT en négociations pour racheter L'OPINION et L'AGEFI


Cette opération permettrait à Bernard Arnault de contrôler plus de 50% du capital de L'Opinion et de L'Agefi, y compris dans l'hypothèse où Nicolas Beytout, qui possède 38% de Bey Médias, conserverait une partie de sa participation
Bernard Arnault en négociations avancées pour prendre le contrôle de L'Opinion et de L'Agefi
Le président-directeur général de LVMH, Bernard Arnault, déjà propriétaire des groupes de presse Les Échos – Le Parisien et de Paris Match, serait en négociations avancées pour acquérir une participation majoritaire dans Bey Médias, éditeur du quotidien L’Opinion et du site d’information financière L’Agefi, selon les informations révélées par La Lettre.

Cette initiative intervient après plusieurs tentatives infructueuses de refinancement du groupe par d'autres acteurs du paysage médiatique. En juin 2023, Nicolas Beytout, fondateur de L’Opinion et actionnaire principal de Bey Médias (38 %), avait annoncé des négociations exclusives avec Daniel Kretinsky (CMI France), suivies de discussions avortées avec Rodolphe Saadé (CMA CGM).

Face à ces échecs, Nicolas Beytout se serait tourné vers Bernard Arnault, partenaire de longue date, pour lui céder une partie ou la totalité de ses parts. Le dirigeant de LVMH détient d’ores et déjà environ 25 % du capital de Bey Médias. Il viserait également les parts de la holding Thétys (famille Bettencourt), également évaluées à 25 %, ce qui lui permettrait de devenir actionnaire majoritaire de L’Opinion et de L’Agefi.

Selon La Lettre, d’autres actionnaires, tels que l’Américain Ken Fisher et le groupe Dow Jones (propriété de Rupert Murdoch), pourraient également se désengager au profit de LVMH.

L’Opinion, lancé en 2013, affiche une ligne éditoriale libérale et pro-européenne mais reste déficitaire. Cette acquisition renforcerait encore la présence de Bernard Arnault dans le paysage médiatique français, quelques mois après la prise de contrôle de Paris Match, en complément de son pôle déjà constitué autour des Échos et du Parisien.

Contactés, les groupes LVMH et Bey Médias n’ont pas souhaité commenter ces informations à ce stade.



Source : Fusacq
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