Cécile ROBERT cède sa société de courtage en crédits par l'intermédiaire de FUSACQ Elle devient salariée de la société, cédée suite à des difficultés financières. |
" Je continue mon activité comme avant la cession
avec beaucoup moins de soucis à gérer ! "
FUSACQ : Pouvez-vous nous expliquer l'activité de votre entreprise ? Cécile ROBERT : C'est une activité de courtage en crédits, spécialisée sur une niche bien particulière qui consiste à regrouper tous ses prêts en un seul en le ré-échelonnant afin de diminuer les mensualités. Pour quelle raison avez-vous souhaité vendre votre entreprise ? Suite à la crise financière de 2008, les partenaires bancaires ont resserré leurs critères d'acceptation si bien que le volume de dossiers financés a fortement chuté. Quel type de repreneur recherchiez-vous et comment l'avez-vous trouvé ? En avez-vous rencontré plusieurs et quels ont été les critères de choix déterminants ? Je souhaitais un repreneur qui puisse prendre le relais, notamment au niveau financier car je n'avais plus les fonds nécessaires à la relance de l'activité. Quand avez vous commencé à évoquer le prix de cession ? Comment se sont passées les négociations ? Dès le premier rendez-vous, je ne demandais pas à faire de plus value, je voulais juste récupérer l'argent que me devait la société et que les factures en retard soient réglées. La négociation a été très rapide car cela convenait au repreneur. Il a juste mis un plafond maximum pour éviter de dépasser son budget. Le plafond n'a pas été atteint donc tout s'est bien passé. | ||||||
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Quelle étape vous a paru la plus compliquée ? Les formalités administratives ! Principalement la radiation de la société suite à la vente du fonds de commerce et ma radiation du RSI, à ce jour plus de 6 mois après la vente les formalités ne sont toujours pas réglées à cause de lenteurs administratives. Quels conseils donneriez-vous aux cédants et aux repreneurs pour ce type d'opérations ? Il me semble que le point le plus important est la logique du projet. Si le repreneur n'a pas un projet clair et que son intérêt à racheter la société n'est pas évident, la vente risque d'être compliquée … J'ai le sentiment d'avoir eu beaucoup de chance car la cession s'est faite rapidement, dans de bonnes conditions et en m'offrant une porte de sortie intéressante. J'ai fait confiance au repreneur de ma société, sa motivation était claire et son projet avait une logique financière. Qu'allez vous faire maintenant ? Je suis salariée de mon repreneur : je continue mon activité comme avant la cession avec beaucoup moins de soucis à gérer ! |