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WORLDLINE veut fusionner avec le
néerlandais EQUENS

Mercredi 04 Novembre 2015 à 11h43

WORLDLINE veut fusionner avec le néerlandais EQUENS


Parallèlement à la publication de ses ventes trimestrielles, Worldline a annoncé hier un projet de fusion à deux étages présenté comme 'transformant' avec le groupe néerlandais Equens. Le spécialiste des systèmes de paiement et des services transactionnels estime que cette fusion sera relutive sur le bénéfice par action à compter de 2018. Le montant de l'opération, hors apport de titres : 84 millions d'euros.

A la Bourse de Paris ce matin, l'action Worldline recule de 2% à 22,4 euros alors que le CAC 40 prend parallèlement 0,4%.

Basé à Utrecht, Equens devrait réaliser en 2015 un CA de 305 millions d'euros pour un excédent brut opérationnel (EBO) proforma estimé à environ 37 millions, à comparer avec environ 1,2 milliard d'euros de CA sur la même période pour Worldline pour EBO attendu vers 230 millions d'euros. En 2015, la marge d'EBO d'Equens, à 12,1% environ, s'annonce donc inférieure à celle de Worldline, qui a confirmé l'attendre vers 19%. Ensemble, les deux groupes réaliseraient donc environ 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires.

La fusion comprendra deux volets : tout d'abord, la division Traitement de transactions de paiement de Worldline sera, via une opération financée en titres, fusionnée avec celle d'Equens. Ce qui donnera naissance à une nouvelle entité, Equens Worldline Company, dont Worldline détiendra 63,6% des parts, et les actionnaires actuels d'Equens le solde. L'actuel directeur général d'Equens, Michael Steinbach, en prendra la tête. Worldline financera l'opération en apportant ses actifs, et bénéficiera d'un droit de rachat des parts minoritaires de la cofiliale à partir de 2019.

Les actionnaires d'Equens sont les banques néerlandaises ABN Amro Bank, ING et Rabobank, ainsi que l'établissement financier italien ICBPI.

Ensuite, la division Acquisition Commerçants de Worldline fusionnera avec PaySquare, filiale dédiée d'Equens qui sera rachetée à hauteur de 100% contre 72 millions d'euros.

De ce fait, Worldline devrait 'étendre significativement ses positions aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie, tout en ouvrant des perspectives de croissance dans les pays scandinaves', estime la direction, qui juge les portefeuilles de produits des deux sociétés 'parfaitement complémentaires, la forte présence d'Equens sur les modes de paiement non-carte complétant les positions fortes et reconnues de Worldline en matière de paiement par carte et de services très innovants dans l'e-commerce et le paiement mobile.'

Selon le directeur général de Worldline, Gilles Grapinet, “cette transaction industrielle avec Equens marque une étape décisive qui reflète notre ambition stratégique de devenir un des leaders de la consolidation des paiements en Europe. (...) Je suis très optimiste sur les perspectives communes avec une entreprise innovante extrêmement respectée sur le marché du paiement et je me réjouis de l'avenir prometteur de la nouvelle entité Equens Worldline Company”.

Worldline estime que 'l'opération devrait être relutive sur son bénéfice par action (BPA) dès 2018, grâce à des synergies qui, en rythme annuel, devraient représenter un minimum d'environ 40 millions d'euros en 2018, dont la moitié dès 2017.' Les leviers : la “rationalisation des coûts, notamment en infrastructure, en frais généraux, en achats externes et en loyers, ainsi que sur une expansion commerciale grâce à des offres complémentaires”.

De plus, et à horizon 2021, Wordline attend de l'opération jusqu'à 15 millions d'euros d'économies annuelles de plus grâce à un “plan de convergence des plateformes applicatives, qui sera mis en oeuvre en concertation avec les principaux clients”.

Les actionnaires-clients actuels d'Equens “se sont engagés à renouveler leur contrats commerciaux pour une période supplémentaire de 5 ans à la clôture de cette opération, ce qui représentera un carnet de commandes d'environ 1 milliard d'euros.”

“En cas d'exercice par Worldline de son option d'achat des actions détenues par les actionnaires minoritaires d'Equens Worldline Company en trésorerie, la relution pourrait s'élever jusqu'à 20 %”, ajoute Worldline.

L'opération mobilisera 84 millions de cash chez Worldline, qui restera malgré tout en situation de trésorerie nette positive après l'opération.

Le rapprochement devrait être bouclé dans le courant du 2e trimestre 2016.


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