Mercredi 28 Octobre 2015 à 17h08
Rachat d'EE par BT : premier feu vert des autorités britanniques
Le rapprochement ne devrait pas occasionner de problème de concurrence dans la pratique
Les autorités britanniques de la concurrence ont donné mercredi un premier un feu vert à l'acquisition de l'opérateur mobile EE par BT auprès du français Orange et de l'allemand Deutsche Telekom, une opération de 12,5 milliards de livres (17,3 milliards d'euros).
L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) du Royaume-Uni a ouvert une enquête approfondie début juin au sujet de cette acquisition pour déterminer si l'absorption d'EE par le groupe d'internet et de téléphonie fixe BT risquait de distordre la concurrence, et in fine la qualité de l'offre proposée au consommateur.
"Les concurrents (d'EE et BT) nous ont fait part d'un certain nombre d'inquiétudes", a expliqué le président du comité d'enquête, John Wotton. Mais après "une enquête détaillée", ce comité juge que le rapprochement des deux firmes ne devrait pas occasionner "de problème de concurrence dans la pratique"
"Le marché de la téléphonie mobile est concurrentiel au Royaume-Uni, avec quatre opérateurs principaux (EE, O2, Vodafone et Three) et plusieurs opérateurs plus petits. Comme BT est un petit opérateur dans le mobile, la fusion ne devrait pas avoir d'effet important sur la concurrence. De la même manière, la fusion ne devrait pas avoir d'effet important sur la concurrence dans le marché de la connexion internet, dont EE n'est qu'un acteur secondaire", a souligné M. Wotton dans un communiqué de la CMA.
Le comité s'est aussi penché sur les possibilités pour le groupe fusionné d'utiliser sa nouvelle force de frappe afin d'imposer à ses concurrents des conditions plus difficiles d'utilisation de ses réseaux. "Dans un certain nombre de secteurs, le groupe fusionné n'aurait sans doute pas la capacité ou intérêt à le faire - et dans les autres, l'effet de tels agissements serait limité", a estimé M. Wotton.
Cet avis n'est toutefois que provisoire et la CMA doit publier un rapport définitif le 18 janvier, mais BT s'est néanmoins félicité de cette première approbation, rendue "sans condition ni remède à apporter" de son côté.
EE est le premier opérateur mobile britannique mais pourrait être dépassé par l'entité issue du rachat d'O2 par le conglomérat hongkongais Hutchison Whampoa, qui possède déjà le quatrième opérateur du Royaume-Uni, Three. Hutchison Whampoa veut racheter O2 à l'espagnol Telefónica pour 10,25 milliards de livres sterling (14,5 milliards d'euros), une opération qui doit elle aussi recevoir le feu vert des autorités de régulation.
pn/jmi/sbo
ORANGE
DEUTSCHE TELEKOM
BT GROUP
VODAFONE GROUP
HUTCHISON WHAMPOA
TELEFONICA
L'Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) du Royaume-Uni a ouvert une enquête approfondie début juin au sujet de cette acquisition pour déterminer si l'absorption d'EE par le groupe d'internet et de téléphonie fixe BT risquait de distordre la concurrence, et in fine la qualité de l'offre proposée au consommateur.
"Les concurrents (d'EE et BT) nous ont fait part d'un certain nombre d'inquiétudes", a expliqué le président du comité d'enquête, John Wotton. Mais après "une enquête détaillée", ce comité juge que le rapprochement des deux firmes ne devrait pas occasionner "de problème de concurrence dans la pratique"
"Le marché de la téléphonie mobile est concurrentiel au Royaume-Uni, avec quatre opérateurs principaux (EE, O2, Vodafone et Three) et plusieurs opérateurs plus petits. Comme BT est un petit opérateur dans le mobile, la fusion ne devrait pas avoir d'effet important sur la concurrence. De la même manière, la fusion ne devrait pas avoir d'effet important sur la concurrence dans le marché de la connexion internet, dont EE n'est qu'un acteur secondaire", a souligné M. Wotton dans un communiqué de la CMA.
Le comité s'est aussi penché sur les possibilités pour le groupe fusionné d'utiliser sa nouvelle force de frappe afin d'imposer à ses concurrents des conditions plus difficiles d'utilisation de ses réseaux. "Dans un certain nombre de secteurs, le groupe fusionné n'aurait sans doute pas la capacité ou intérêt à le faire - et dans les autres, l'effet de tels agissements serait limité", a estimé M. Wotton.
Cet avis n'est toutefois que provisoire et la CMA doit publier un rapport définitif le 18 janvier, mais BT s'est néanmoins félicité de cette première approbation, rendue "sans condition ni remède à apporter" de son côté.
EE est le premier opérateur mobile britannique mais pourrait être dépassé par l'entité issue du rachat d'O2 par le conglomérat hongkongais Hutchison Whampoa, qui possède déjà le quatrième opérateur du Royaume-Uni, Three. Hutchison Whampoa veut racheter O2 à l'espagnol Telefónica pour 10,25 milliards de livres sterling (14,5 milliards d'euros), une opération qui doit elle aussi recevoir le feu vert des autorités de régulation.
pn/jmi/sbo
ORANGE
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