
Jeudi 04 Septembre 2025 à 13h30
MONTE DEI PASCHI réussit sa montée au capital de MEDIOBANCA
La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a annoncé mercredi soir le succès de son offre publique d’achat sur sa concurrente Mediobanca, quelques jours avant la clôture de cette opération stratégique destinée à donner naissance au troisième pôle bancaire italien.
Dans un communiqué, MPS indique avoir réuni 38,5 % du capital de Mediobanca, dépassant ainsi le seuil de 35 % qu’elle s’était fixé, alors que la fin de l’offre est prévue pour le lundi 8 septembre.
L’offre avait été améliorée mardi par l’ajout de 0,9 euro en numéraire par action, représentant un supplément d’environ 750 millions d’euros. La valorisation de l’action Mediobanca atteignait ainsi 20,776 euros, un niveau proche de son cours de marché.
Parallèlement, MPS a renoncé à son objectif initial de détenir 66,67 % du capital de Mediobanca, se déclarant satisfaite du seuil de 35 %. L’offre de rachat doit toutefois être rouverte du mardi 16 au lundi 22 septembre.
Anciennement considéré comme l’un des établissements les plus fragiles du secteur bancaire, Monte dei Paschi avait surpris les marchés fin janvier en lançant cette offre, alors que sa capitalisation boursière, estimée à 9,7 milliards d’euros au 2 septembre, reste nettement inférieure à celle de sa cible, évaluée à 16,5 milliards d’euros.
Mediobanca avait vivement rejeté l’opération, la qualifiant d’« hostile », de « destructrice de valeur » et contraire à ses intérêts.
Fondée en 1472 à Sienne, en Toscane, la banque Monte dei Paschi avait frôlé la faillite et avait dû être recapitalisée en 2017 à hauteur de 5,4 milliards d’euros par l’État italien, devenu son principal actionnaire. Rome a depuis réduit sa participation à 11,7 %, après avoir cédé 15 % du capital sur les marchés en novembre 2024.
L’offensive de MPS bénéficie du soutien du gouvernement italien, qui voit dans cette opération l’opportunité de créer un troisième grand pôle bancaire capable de rivaliser avec Intesa Sanpaolo et UniCredit.
Dans le même temps, les actionnaires de Mediobanca ont rejeté fin août une tentative de rachat de Banca Generali initiée par le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel.
De son côté, UniCredit, deuxième banque italienne, a annoncé fin juillet le retrait de son offre sur Banco BPM, invoquant le recours par l’État italien au « golden power », qui a imposé des conditions jugées trop contraignantes à l’opération.
Source : Fusacq
Dans un communiqué, MPS indique avoir réuni 38,5 % du capital de Mediobanca, dépassant ainsi le seuil de 35 % qu’elle s’était fixé, alors que la fin de l’offre est prévue pour le lundi 8 septembre.
L’offre avait été améliorée mardi par l’ajout de 0,9 euro en numéraire par action, représentant un supplément d’environ 750 millions d’euros. La valorisation de l’action Mediobanca atteignait ainsi 20,776 euros, un niveau proche de son cours de marché.
Parallèlement, MPS a renoncé à son objectif initial de détenir 66,67 % du capital de Mediobanca, se déclarant satisfaite du seuil de 35 %. L’offre de rachat doit toutefois être rouverte du mardi 16 au lundi 22 septembre.
Anciennement considéré comme l’un des établissements les plus fragiles du secteur bancaire, Monte dei Paschi avait surpris les marchés fin janvier en lançant cette offre, alors que sa capitalisation boursière, estimée à 9,7 milliards d’euros au 2 septembre, reste nettement inférieure à celle de sa cible, évaluée à 16,5 milliards d’euros.
Mediobanca avait vivement rejeté l’opération, la qualifiant d’« hostile », de « destructrice de valeur » et contraire à ses intérêts.
Fondée en 1472 à Sienne, en Toscane, la banque Monte dei Paschi avait frôlé la faillite et avait dû être recapitalisée en 2017 à hauteur de 5,4 milliards d’euros par l’État italien, devenu son principal actionnaire. Rome a depuis réduit sa participation à 11,7 %, après avoir cédé 15 % du capital sur les marchés en novembre 2024.
L’offensive de MPS bénéficie du soutien du gouvernement italien, qui voit dans cette opération l’opportunité de créer un troisième grand pôle bancaire capable de rivaliser avec Intesa Sanpaolo et UniCredit.
Dans le même temps, les actionnaires de Mediobanca ont rejeté fin août une tentative de rachat de Banca Generali initiée par le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel.
De son côté, UniCredit, deuxième banque italienne, a annoncé fin juillet le retrait de son offre sur Banco BPM, invoquant le recours par l’État italien au « golden power », qui a imposé des conditions jugées trop contraignantes à l’opération.
Source : Fusacq